Selon Nicolas Sarkozy, ne pas octroyer assez de crédit serait »faire n’importe quoi »
4 novembre 2008Junker : « Les banques ne réagissent pas avec l’allant imaginé »
10 novembre 2008« Si les banquiers ne jouent pas le jeu, alors les conséquences seront efficaces, l’Etat n’hésitera pas à prendre des participations au capital des banques pour éviter qu’il y ait un dérapage », a déclaré René Ricol, le médiateur national du crédit, lundi 8 novembre.
Interrogé pour savoir s’il les dénoncerait devant les médias, comme il l’avait affirmé, il a répondu : « Je vais faire pire que ça, je vais les dénoncer auprès du président de la République, parce que je pense que ça aura des conséquences immédiates ».
« Si nous voulons que la croissance reparte, limiter le nombre de drames, alors nous avons besoin que les banquiers reprêtent de l’argent aux entreprises sans même attendre que la confiance interbancaire reparte », a insisté M. Ricol.
Par ailleurs, ce dernier a précisé qu’il travaillerait sur le terrain avec 100 médiateurs départementaux, qui seront les directeurs départementaux de la Banque de France. « Les dossiers qui ne seraient pas traités reviendront chez moi », a-t-il dit.
Pour mémoire, en échange du soutien financier de l’Etat, les banques ont promis d’augmenter le montant de leurs crédits aux particuliers et aux entreprises de 3 à 4% d’ici à un an.