1.77 milliard d’euros débloqués par le médiateur
2 décembre 2009Poitou-Charentes investit 5M euros dans Heuliez
5 décembre 2009En pleine crise économique, certains secteurs tirent leur épingle du jeu. Un seul exemple ? Les fabricants de masques protecteurs et autres solutions hydro-alcooliques ont vu leur croissance progresser de manière fulgurante en quelques mois ; depuis juillet dernier et la communication à outrance sur le virus de la grippe A, en somme. Cela dit, même ces distributeurs, chanceux aujourd’hui, restent à la merci d’un retournement du marché demain. Un client important fait défaut et voilà qu’un pan entier de l’entreprise peut disparaître.
Le plan de trésorerie, une nécessité
Dans ces conditions de fragilité des carnets de commande, mieux vaut être vigilent et suivre sa trésorerie de très très près. Indispensable déjà par temps calme, le plan glissant de trésorerie apparaît incontournable au moment où l’avis de tempête est décrété. Ce plan consiste à établir, d’une part, un recensement permanent et régulier des dépenses et des recettes réalisées ; à anticiper les recettes et dépenses prévisibles, sans complaisance pour être au plus près des situations susceptibles d’être rencontrées. Cet outil, véritable tableau de bord, s’adapte ainsi à la vie de l’entreprise, transmet une vision objective et réaliste. Si traditionnellement, un plan de trésorerie court sur une année, dans des périodes à forte sensibilité, il ne devrait excéder le semestre.
En l’actualisant au moins tous les dix jours, ce document permet aux dirigeants de conserver une vision claire d’un avenir immédiat sans y passer trop de temps. L’objectif ? Anticiper les difficultés de trésorerie potentielles afin d’être en mesure de payer ses fournisseurs aux échéances fixées. Le plan glissant de trésorerie justifie aussi tout recours aux crédits d’exploitation à court terme auprès de sa banque
Jean-Christian Lointier, Directeur d’ICEE Group, Expert en systèmes de crédit bancaire.