l’Umih de Saint Malo témoigne
16 mars 2012Les PME françaises semblent les plus sereines d’Europe sur l’accès au crédit professionnel
22 juin 2012La planète PME organise un salon pour ses 10 ans au palais des congrès de paris le 28 juin prochain. À l’occasion de ce dixième anniversaire KPMG a procédé à une étude, en faisant le bilan sur l’évolution des PME en termes de financement et de développement.
Cette étude a été réalisée pour le compte de la CGPME et permet de rendre compte de l’évolution des PME à travers une analyse poussée sur l’emploi, l’innovation, l’export, le financement et l’investissement. Ces éléments passés à la loupe constituent autant de leviers de croissance qui permettent aux PME d’améliorer leur compétitivité.
1) Évolution des PME depuis 10 ans
Le premier constat de cette étude est sur la forte dynamique au niveau de la création d’entreprise. En effet, la création d’entreprise a très considérablement augmenté. Elle a même atteint son plus haut niveau en 2010 avec 622 000 créations. Cela dit, 95 % de ces créations ont été faites sans l’embauche d’un salarié.
-
Les PME sont des acteurs majeurs dans la création d’emploi
Les PME sont des acteurs importants dans vie économique, elles assurent en très grande partie l’emploi. En France, au cours des 20 dernières années, les PME sont à l’origine de 2,3 millions sur 2,8 millions d’emplois créés (soit plus de 82% des réactions d’emploi). C’est les PME de 50 à 90 salariés qui sont les premiers employeurs dans les 10 dernières années. Les PME ont ainsi augmenter leurs effectifs de 10% (contre 4% pour toute taille confondue).
-
Croissance externe, l’innovation, l’international comme facteurs premiers de croissance des PME
les PME françaises qui se sont développées ont mis en place une stratégie de présence à l’international, et dans cette stratégie, elles ont misé sur l’innovation. Ces PME passent ainsi au statut D’ETI. Autre facteur de développement pour ces PME a été la croissance externe. L’exportation est devenue, pour les entreprises, un facteur clé de développement. En effet depuis 2010 le nombre d’ entreprises exportatrices a connu une importante augmentation (95 000 pour l’année 2010). Cette tendance se confirme en 2011, 95% des entreprises exportatrices étant des PME de moins de 250 salariés et 72% des PME de moins de 20 salariés. À noter que la France a développé plusieurs dispositifs d’aide aux projets d’exportation des entreprises.
2) Financement et investissement des PME
-
Les PME françaises investissent peu
L’étude du KPMG montre que les PME investissement de moins en moins. Depuis 10 ans l’investissement des PME est en baisse constante. Ainsi en 2005, 70 % des chefs d’entreprise déclaraient avoir investit et ils n’étaient plus que 55 % en 2011. Cette nette baisse des investissements est dû en grande partie à la crise.
En France les PME réalisent seulement ¼ des investissements de l’ensemble des entreprises (soit 25 %). Les grandes entreprises effectuent 39 % et les ETI 23 %. Ce faible taux d’investissement limite les PME à être encore plus compétitives.
-
Les demandes de financement en baisse
La tendance sur la baisse des investissements de la part des PME se confirme par la baisse des demandes de financement des entreprises. En effet, depuis 2009, les patrons de petites entreprises se privent de formuler des demandes de financement auprès des établissements de crédit. Au premier trimestre 2012, un tiers des dirigeants de PME « s’auto-limitaient » dans leur demande de crédit professionnel tant les conditions d’accès aux crédits sont devenues strictes. Le climat économique morose a amené les banques à être plus regardantes sur les dossiers de crédit. Ainsi on constate un certain nombre de mesures de durcissement concernant les demandes de financement :
-
les frais liés aux demandes de crédit sont élevés,
-
le montant du crédit accordé par les banques est inférieur à celui des demandes formulées par les entreprises,
-
demandes de garanties supplémentaires pour accéder au crédit,
-
augmentation des délais d’octroi du crédit etc..
D’autre part il faut savoir que 30 à 40 % des dossiers de crédit bancaire ne sont pas acceptés par les partenaires bancaires faute de bonne présentation de ces dossiers. D’où l’importante des intermédiaires financiers comme financement-entreprise.com qui procède à une analyse experte des dossiers de demande de crédit professionnel et permet ainsi aux entrepreneurs d’avoir accès plus facilement au crédit bancaire.