Easycare lève 1,65 million d’euros
14 août 2009S’endetter ou puiser dans ses réserves : le grand dilemme
17 août 2009Quel est le métier de Finauteuil ?
«Finauteuil est une holding familiale. Son objectif est de prendre des participations majoritaires dans le capital de PMI au chiffre d’affaires (CA) de 5 à 20 millions d’euros. Le secteur de l’industrie au sens large nous intéresse particulièrement. Finauteuil a réalisé une demi-douzaine d’opérations depuis dix ans dans l’aéronautique, le luxe, la menuiserie, la métallurgie et le cuivre.»
Comment sélectionnez-vous les projets ?
«Nous utilisons des méthodes rigoureuses afin de procéder à des recherches ciblées. Cependant, la détection s’opère bien souvent par hasard. La société doit avoir un plan de développement et se prévaloir d’une situation financière plutôt assise. Nous ne guettons pas la sortie des tribunaux. Nous disposons de 40 ans d’expérience dans l’industrie ce qui nous fournit un regard avisé sur les dossiers.»
Participez-vous activement aux prises de décision des entreprises ?
«Nous ne nous inscrivons pas dans une logique purement financière. Nous assumons la direction générale des sociétés que nous reprenons durant des périodes allant de 3 à 10 ans. Jean-Michel Isaac-Dognin et moi-même, nous nous partageons les mandats sociaux et les postes opérationnels. Nous sommes organisés pour être en mesure de gérer 30 à 40 millions d’euros de CA selon les périodes.»
Globalement, pensez-vous que les dirigeants prennent suffisamment de risque dans leur stratégie d’investissement ?
«Ils devraient en prendre plus encore. Mais les dirigeants qui échouent sont souvent marqués au fer rouge. La sanction est excessive. Il ne faut pas avoir honte de l’échec. Il en ressort toujours un enseignement positif.»