1 PME sur 5 verse des dividendes à ses actionnaires
30 avril 2009La France dispose aussi de «paradis fiscaux»
4 mai 2009L’industrie nautique n’est pas épargnée par la crise économique mondiale. Les entreprises du secteur seraient même davantage atteintes, selon Jean-François Fountaine, tout nouveau président de la Fédération des industries nautiques (FIN) : « Le bateau relève des activités de loisirs. Les consommateurs repoussent leurs achats pour se concentrer sur l’essentiel. »
« Ceux qui possèdent déjà un bateau continuent à l’entretenir et à l’équiper«
Plusieurs constructeurs américains ont fermé. En Italie, Espagne, Grande-Bretagne et en France, les mesures de licenciements et de chômage partiel se multiplient. Les prévisions de ventes laissent présager un véritable effondrement du secteur. Pourtant le chiffre d’affaires global du nautisme en France, qui représentait 5 milliards d’euros en 2008, pourrait relativement résister en ne diminuant « que » de 25% cette année. Pourquoi ? « Parce que ceux qui possèdent déjà un bateau continuent à l’entretenir et à l’équiper. Les sociétés de service se portent mieux que les constructeurs », souligne Jean-François Fountaine.
« Plus que jamais, les constructeurs ont besoin de trésorerie. Or, les banques prêtent moins facilement. On sent qu’elles sont beaucoup plus prudentes qu’avant. » Dans ce contexte, le président de la FIN regrette que l’Etat n’élabore aucun plan de relance de la filière -comme il a pu le faire en faveur de l’automobile-, bien que le nautisme emploie 40 000 personnes en France. Son unique recours ? Informer les dirigeants sur le rôle du médiateur du crédit et d’Oséo. C’est pourquoi la FIN organise des réunions destinées à ses adhérents. Après La Rochelle fin avril, ce sera au tour de Marseille le 25 mai et Rennes, le 8 juin.