Sarkozy : « La Banque postale doit distribuer des crédits aux entreprises »
9 février 2010Heuliez : BKC n’a pas encore versé les 16M euros.
10 février 2010Bruno Rabussier a dirigé pendant 15 ans une entreprise spécialisée dans la conception de placards en Poitou-Charentes. En 2002, la vente de son affaire lui a apporté une manne financière qu’il cherche depuis à faire fructifier. Son patrimoine imposable a dépassé le plafond de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) fixé à 790 000 € au 1er janvier 2009. Il a donc naturellement profité de la loi «Tepa» pour réduire le montant de sa déclaration en investissant dans une PME.
L’ISF, source de capitaux pour les entreprises ?
Et pourquoi pas ! Bruno Rabussier a découvert qu’il pourrait retirer, de sa déclaration d’ISF, 75% des versements qu’ils consentiraient à une PME (dans la limite annuelle de 50 000 €). Bonne pour lui, cette mesure se révèle également positive pour les dirigeants à la recherche de financements. Surtout en cette période où les banques peinent à octroyer des crédits. «Admettons que j’injecte 10 000€ dans le capital d’une société, cela signifiera que je déduirai 7 500€ de mon Impôt sur la fortune. Au bout de cinq ans, si la situation de l’entreprise est stable, je pourrais me retirer avec 17 500€. Dans le cas contraire, je n’aurais perdu que 2 500€», explique Bruno Rabussier.
Reste à savoir comment choisir son projet. Pour l’ex-chef d’entreprise, les objectifs de rentabilité sont primordiaux. Cependant, la confiance l’est tout autant. Créateurs, activez donc vos réseaux !
Capucine De Miremont